Peut-être nos diagnostiques sont effectivement différents, mais la thérapie dont je te parlais se prête à plusieurs types de schizo. C’est vrai, à la base notre affection est surtout psychiatrique, mais il y a un fort composant psychologique dans beaucoup de cas. C’est pour ça qu’on a mis au point la thérapie cognitive comportementale, pour essayer d’aider ceux qui pourraient faire mieux dans la vie, malgré être schizos…
En un mot, cette thérapie comporte une dissection des pensées destructrices et l’apprentissage des techniques pour les contrecarrer. Le psychologue joue un rôle important, il doit d’abord comprendre son client, ses troubles, sa façon de penser et d’agir, puis adapter les techniques pour mieux l’aider…
D’autre part, les médicaments eux-mêmes peuvent parfois provoquer un manque de motivation et l’anhédonie. As-tu essayé plusieurs médocs?
une dissection des pensées destructrices: je n’ai pas compris…
Dans mon cas, Audrey, je ne pense pas avoir de problème psychologique, enfin je crois. Mon problème c’est que j’ai fumé du cannabis pendant 8 ans de vie et qu’à cause de cette consommation excessive, ça m’a déclenché un schizophrènie paranoide. Aujourd’hui grâce au médicament, les parties de mon cerveau où la dopamine est trop présence est " équilibrées" mais malheureusement les parties où la dopamine est en manque c’est plus compliqué. Je suis d’accord avec toi que les médicaments peuvent peuvent être une camisole chimique mais dans mon cas je prends une dose minimale efficace qui est de 3 mg de risperdal, je pense que ça n’aggrave pas énormément mon anhédonie et mon apragmatisme même si c’est même 3 mg me monte mon taux de prolactinémie et par conséquent aucune libido.
Quant aux traitement que j’ai pris:
risperdal ensuite j’ai essayé abilify pour les symptômes négatifs mais j’avais des insomnies et en plus je ne passe de ce que j’ai vu que ça allé m’aider, donc je suis repassé au risperdal ensuite xeroquel pour baisser mon taux de lactine mais trop d’effets secondaires…
Quant à moi j’ai commencé par Solian, mais au bout de deux semaines ç’est devenu insuportable, trop d’effets extrapyramidaux. J’ai donc remplacé par Risperdal et les choses se sont améliorées. Mais trop de symptômes négatifs, par contre aucun symptôme positif genre hallucination ou paranoïa. Au final on a décidé de tenter le traitement avec Abilify, et ç’a été encore mieux. Contrairement à toi, je dormais beaucoup, jusqu’à 14 heures.
Dernièrement j’ai arrêté complètement de prendre Abilify et je découvre que je vais mieux, moins de négatifs.
Ca veut dire on analyse chaque pensée nuisible, puis on la remplace par une pensée positive mais réaliste. Avec le temps on apprend à domestiquer notre esprit, afin que les pensées négatives ne se produisent plus…
Enfin, il y a un rapport avec ce qu’on appelle la méta cognition…
Mon principal problème c’est que j’ai aucune volonté, je n’ai pas de problème de mauvaise pensée enfin si comme tout le monde mais rien d’anormal par rapport à avant ma BDA.
Tu es rentrée dans la maladie avec une BDA ou une dépression ?
Il y a des hôpitaux de jour en Roumanie?
Tu es dans traitement si j’ai bien compris? Tu risques pas de déréaliser ?
Je continue à prendre juste un antidépresseur… mais pas de neuroleptique. Non je ne déréalise pas, je pense que je ne retomberai jamqis dans la psychose.
Ca a commencé par une BDA, aucun instant de dépression.
Oui, il y a quelques centres psychiatriques chez nous, on m’a hospitalisé volontairement à l’époque, car je recommençais à avoir un peu de lucidité parmi les symptômes…
Si tu n’as aucun état dépressif, pour tu prends un antidépresseur ?
Tu as fait ta bda à quel âge?
Comment peut on faire une psychose sans Halucination ni délire ni paranoïa ?
Je pense que l’antidépresseur puisse aider quelque peu avec les négatifs. Mais je n’en suis pas trop convaincu.
Tu as mal compris. Au début pendant la crise, j’ai eu tous les symptômes positifs, mais après avec le traitement, ils sont disparus jusqu’à ce jour
J’ai essayé le prozac c’était la cata, je ne pense pas que ça aide si on est pas dépressif.
Tu as de la chance que les symptômes sont partis car moi quand je baisse le risperdal à 2.5 mg la paranoïa revient.
On a peu près le même âge, j’ai eu ma bda à 33 ans en 2015.
Je trouve pour ton cas que c’est tard, tu as un passé toxique sans indiscrétion? Quel a été l’élément déclencheur selon toi?
Ah d’accord, oui on est presque de même âge. Non, je n’ai pas de passé toxique, je n’ai jamais touché aux drogues, et je ne buvais pas trop d’alcool. Mais J’étais stressé depuis longtemps à cause du boulot, en outre j’étais presque isolé, sans ami proche et sans famille. Je suis roumain, mais j’ai bossé sur Paris entre 2011 et 2014, j’étais là-bas lors du déclenchement de la maladie.
En tous cas, la schizo est différente pour chacun d’entre nous. Sur ce forum j’ai pu trouvé 2-3 cas similaires au mien, mais pas plus. Pour la plupart des gens, les antipsychotiques sont obligatoires à vie, je pense que j’ai de la chance car j’ai arrêté abilify et je me sens un peu mieux, c’est paradoxale…
Hello
I am still have a lack ok motivation and anhedonia. I think os for all life… I am looking for med who beat this symptoms but it doesn’t exist yet.
It’s very difficult to live with this symptoms.
